Proposition de loi pour permettre de travailler le 1er mai





30 avril 2025



Je m’associe pleinement à la démarche de mes collègues sénateurs du groupe les Républicains au Sénat, Annick Billon et Hervé Marseille, qui ont déposé une proposition de loi visant à permettre aux salariés de certains établissements et services de travailler le 1er mai, dans des conditions encadrées.


Le 1er mai est un symbole fort de notre histoire sociale. Mais dans certaines professions, comme dans les boulangeries ou chez les fleuristes, la continuité de l’activité répond à une véritable attente du public. En 2024, plusieurs boulangers ont été sanctionnés pour avoir fait travailler leurs salariés ce jour-là, malgré une pratique tolérée de longue date.


Cette proposition de loi vise à sécuriser juridiquement ces professionnels de bonne foi, en encadrant strictement les cas dérogatoires tout en respectant le caractère férié et chômé du 1er mai. C’est une réponse pragmatique à une insécurité juridique injuste, dans l’intérêt à la fois des artisans et des consommateurs.


Il ne s’agit pas de banaliser le 1er mai, mais de reconnaître que certaines activités, ancrées dans notre quotidien et notre patrimoine, méritent une attention particulière. Je suis pour une adaptation du droit aux réalités du terrain.


Quand on veut travailler, il faut pouvoir le faire. Et pouvoir rémunérer ses employés en conséquence. J’ai été commerçant pendant 36 ans : chaque jour compte. Pouvoir offrir un service les jours fériés, c’est souvent essentiel pour faire vivre son commerce.